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[FINI] Event 1 - Convergence
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Léandre Luissier
Mails : 628
Double-compte : Georges Adams/logan Duval
Surnom : L'albatros
Emploi/loisirs : porte-parole d'Espérancia/ magistrat
Portrait robot : - psychologie basée sur l'obéissance
- Très anxieux. Lévres en piteux état, fume.
- prêt à tout pour être enfin reconnu et aimé par sa famille
- incapable d'aimer autrui et soi-même
- conservateur trés croyant
- pense que les androides sont des créatures déviantes
- belle âme au fond qui attend son envol
- homosexuel refoulé
- espére un jour être soigné
- attiré par Antoine Dastre

- Juge en DarkSlateBlue

[FINI] Event 1 - Convergence - Page 2 2a9l
$ : 963
Léandre Luissier
Mar 4 Juil - 17:15
Léandre ne s’était pas attendu à une telle réponse de l’androïde. A aucun moment il ne se serait douté de ce froncement de sourcils si expressif et de cette réponse, somme toute, très cohérente.
Surpris et mouché, il avait froncé son visage à son tour sans rien répliquer avait regardé le « garçonnet » souriant se retourner vers Neliya pour lui indiquer d’un doigt pointé, la direction de son « papa ».

La jeune femme, sous une parole et un air gêné, s’était excusé auprès de Léandre, avait saisit un stylo dans une poche de ses vêtements et avait saisi sa main gauche pour y écrire.

L’Albatros s’était laissé faire, décontenancé, et Neliya, sous un « appelez-moi » avait disparue accompagnée de Kimi.

Quelques secondes étaient passées avant que Léandre daigne de nouveau ouvrir la bouche, fixant le numéro inscrit dans sa paume. Un numéro. De téléphone de toute évidence.

Un sentiment de mal-être le prit une fraction de secondes. Tout cela était à ne plus rien comprendre. Antoine néanmoins pouvait peut-être l’éclairer, l’Illusionniste, clairement plus au fait des convenances sociales classiques et populaire.

Il tend sa main pour que celui-ci puisse voir l’inscription.

« Mon ami, que pensez vous de ce numéro ? Je ne comprends pas bien pourquoi Mademoiselle Fox m’a donné ce numéro alors que je possède déjà pourtant son numéro professionnel. »

Il réfléchit quelques secondes.

« Serait-ce un numéro personnel pour un rendez-vous privé ? … »

Son visage se déforme sous une moue discrète avant que l'homme ne reprenne.

« Enfin… cela n’a pas une quelconque importance, je l’appellerais tout à l’heure. Allons plutôt nous balader maintenant que nous sommes entrés»

Il lui sourit, saisit et observe son plan de l'exposition avec les horaires des animations.  

«  A priori une conférence philosophique a commencé depuis peu en P10 et des démonstrations d’androides de combat ont actuellement lieues en P8. Pour profiter au maximum, comme prévu, je vous propose que nous nous séparions et fassions chacun un compte-rendu individuel. Je vais aller écouter la conférence et vous irez aux démonstrations de combat, cela vous va-t-il ? »

Sous une esquisse, Antoine acquiesce à la proposition et tout deux pénètrent dans la salle principale de l’exposition. Ils zigzaguent entres les passants dans l’allée principale et à l’orée de salle 210, se séparent. L’illusionniste vers la gauche, l’Albatros vers la droite.

Léandre salue une dernière fois puis va rejoindre la petite foule de personnes assises pour la conférence. Il choisit une place à l’extrémité d’un rang, plutôt proche du conférencier, sort son carnet de note et son stylo, support chéri mais daté parmi les tablettes et les autres enregistreurs automatiques.
Il jette un coup d’œil à ses notes précédentes, écrit la date et le lieu d'aujourd’hui, inscrit le numéro de « Neliya Fox » puis, à la suite, séparé d’un trait propre, marque le thème de la conférence-débat et de le nom de l’homme qui l’anime. Priam Mansaa Sulaymann. Il connait ce patronyme et ce visage. Léandre l’a déjà vu participer à de nombreuses émissions. Il est philosophe, plutôt bon d’ailleurs, si l’Albatros ne se trompe pas. Le débat n’en pouvait être que plus intéressant.



Résumé:
Post suivant : PNJ 8’D
Le Plaisantin
Mails : 120
$ : 268
Le Plaisantin
Lun 10 Juil - 18:24
Round 2 : La Déflagration


« Chez visiteurs, nous vous invitons à rejoindre l’estrade P8 pour assister à la démonstration proposée par ANDRODEF de leur nouveau prototype révolutionnaire d'androïde défense / attaque. »

Comme de nombreuses fois précédentes, les haut-parleurs avaient grésillé sous une annonce, engendrant un mouvement de foule soudain.

La démonstration était attendue depuis le début de la matinée par bien des visiteurs, la manifestation leur promettant un beau moment spectaculaire, chose qu’ils étaient nombreux à chercher lors d’un tel événement.
En moins de cinq minutes, la place entourant le P8 fut donc noire de silhouettes debout, gigotantes, parfois sur la pointe des pieds à la recherche, entre les différentes têtes, d’un point de vue sur l’estrade.
Le présentateur, seul être sur la scène, sourit. La démonstration allait être une belle réussite.

« Bonjour, merci d’être là si nombreux. Je suis heureux de vous présenter Freyja. »

D’une marche lente et solennelle, une gynoide apparaît sur la scène et se stoppe à côté de l’homme.
Elle est plutôt petite, un mètre cinquante-cinq tout au plus, porte une brassière et un panty sombre qui cachent ses formes autant qu’ils dévoilent une anatomie idéale. Elle possède des traits fins, des yeux clairs et une chevelure longue et pâle.
L’androïde n’est pas très impressionnante mais son apparence et son regard inexpressif dégage quelque chose de froid et de figé, presque inquiétant.

Le présentateur reprend.

« Freyja est le premier androide adaptée à tout type de terrain. Elle peut nager, sauter, monter aux surfaces verticales et est ignifuge. Elle résiste à des températures comprises entre -100 et + 300 degrés.
Son rapport force-agilité-vitesse-résistance a été longuement perfectionné pour atteindre un équilibre parfait entre ses compétences.
Munie d’un processeur miniature dernier cri, elle est presque insensible aux balles de petits et moyens calibres, et peut scanner précisément le milieu dans lequel elle évolue pour éviter les sources de danger et d’attaque. Elle sait par ailleurs détecter les armes cachées et prévoir jusqu’à 50% des réactions humaines en cas d’attaque. De plus, un objectif très précis au niveau de ses yeux lui permet de voir à longue distance et de ne jamais rater sa cible. »


Il fait une pause un instant, regarde l’androïde, fier.

« Freyja obéissant aux lois de la robotique propre au Type-3, elle est spécialisée dans la neutralisation des dangers et n’utilise aucune arme létale.
Elle peut néanmoins déclencher des décharges électriques paralytiques quand on la touche et est capable d’envoyer à distance des décharges grâce à un taser intégré dans chacune de ses paumes. C’est donc un adversaire presque invincible pour ses ennemis. »


Nouveau temps de silence.

« Maintenant place aux démonstrations ! J’aurais besoin d’un volontaire dans la foule.»
Une multitude de mains se lèvent et le présentateur choisit un homme au devant de la masse.
Les présentations usuelles se font et se concluent sur un  « Merci Kevin de votre participation. ». On tend ensuite au courageux une petite cible de cinq centimètres de diamètre avec un point noir au centre quand un assistant arrive et, posée horizontalement sur ses mains, tend une mallette au présentateur qui l’ouvre et découvre un jeu de fléchettes, en saisit une. Il reprend.

« Pour des raisons de sécurité, nous montrerons la précision de Freyja avec ces fléchettes. »

Instant de tension théâtrale.

« Kevin, pouvez-vous vous mettre où bon vous semble au fond de la scène et tenir votre cible sur votre côté ? Freya viendra la viser. N’ayez donc pas peur. Elle est inoffensive. »

Il se tourne vers le robot. « Freyja, il lui passe une fléchette, à l’autre bout de la scène. »

L’homme s’exécute. La gynoide s’exécute. Elle lance son arme qui vient se fixer au centre de la cible alors que bien vingt mètres les séparent. Les applaudissements de la foule retentissent.
Le présentateur vient décrocher la flèche de la cible, son assistant en opposition en offrant une nouvelle à l’androïde et la démonstration continue, la difficulté et les applaudissements croissants.
Cible mouvante, imprévisible, angle de tir difficile, Freya réussit toujours.
Dans un instant, elle atteindra sa cible alors même qu’elle est accrochée à mur par ses pieds. C’est une vision surréaliste digne d’un matrix ou d’un spiderman que les spectateurs se préparent à ovationner quand, pour la première fois, avant de tirer, elle fixe et scrute la foule de gauche à droite de son regard froid.

C’est un moment étrange, presque dérangeant. On ouvre grand les yeux et même le représentant et son assistant semblent s’en étonner. L’assemblée, un instant, est silencieuse car un souffle retenu de stupeur et de fascination s’en est emparé.
Un souffle brisé par la peur puis la terreur quand l’androïde saute sur un policier posé non loin et que la silhouette de l’homme s’effondre, suivie de celle d’un confrère proche.

Il y a un silence infime après ces deux secondes et face à la panique du présentateur qui appuie machinalement sur une télécommande, le public réalise. Ce n’est pas une mise en scène.
Un mouvement de panique s’empare de la foule qui vient d’assister à la scène. Les spectateurs tentent de fuir de façon désordonnée et irréfléchie. Une grande majorité se bouscule vers le couloir principal, fuit par la partie « Industrie » sans même chercher à atteindre la partie « personnalisation » derrière laquelle se trouve une porte de sortie.  

Les personnes vacant à leur occupation sur les autres stands ne comprennent l’ampleur de la chose que bien des secondes après. La peur se propage, les saisit bien qu’ils ne sachent ce qui s’est passé. Il deviennent alors comme les autres : bêtes, illogiques, guidés par leur instinct grégaire plus que par celui de survie.
C’est l’anarchie.


infos complémentaires:

Invité
Anonymous
Lun 10 Juil - 22:06
Alors on part dans la presque bonne direction avec Madame Nelïya, main dans la main. Et puis il y a une grande annonce comme quoi il y a bientôt une démonstration qui va se passer et ça parle d'ANDRODEF. Ca me dit quelque chose ça... Je crois que papa en a parlé il n'y a pas longtemps. Oh je sais ! Je m'arrête tout net.

- Hé Madame Nelïya, on va retrouver papa là-bas, au truc d'ANDRODEF ! Hier soir à table il a dit qu'il voulait voir ça pour savoir si ça valait la peine d'en acheter pour ses bureaux, tu sais pour défendre au cas où des méchants ils voudraient faire les méchants ou un truc comme ça.

Je hausse les épaules. Je crois que c'était ça, je me rappelle plus. Papa il parle beaucoup des fois et c'est ennuyant. Je crois que je regardais Marcel mâchouiller ses lacets de chaussures à ce moment là. Alors je tire Madame Nelïya pas le bras.

- Tout le monde va par-là alors je crois que c'est par là du coup.

Je crois que j'ai aperçu maman en revenant sur nos pas vers l'entrée pour traverser le grand hall dans la bonne direction. Mais je suis pas sûr. Puis en plus elle était à table aussi, alors elle devrait se rappeler aussi que papa il voulait y aller au truc. On se retrouvera quand ça sera fini.

Oh là là, il y a beaucoup de monde. Et puis les grands ils sont trop grands et il y en a beaucoup trop pour qu'on puisse beaucoup s'approcher pour voir. En plus le Monsieur qui parle il a déjà commencé à parler. Et il parle beaucoup aussi, un peu comme papa. Alors je fais comme les gens, j'applaudis en même temps qu'eux, même si je suis trop petit pour voir.
Et puis tout d'un coup, plus de bruit du tout ! C'est bizarre. J'essaie de me mettre sur la pointe des pieds pour mieux voir. Mais je vois rien. Alors je me remets à plat. Et là tout le monde commence à crier et se bousculer. Alors je serre fort la main de Nelïya pour pas me faire écraser - même si ça ferait pas mal, ça coûte cher d'aller voir le Monsieur qui répare. Alors je regarde Madame Nelïya et j'essaie de parler plus fort que le buit.

- MADAAAME NELIIYAAA. QU'EST-CE QUI SE PASSE ? TU VOIS PAPA ?

Moi je ne vois rien. Oh puis en plus je ne crois pas que Madame Nelïya elle a déjà vu papa. On est pas prêt de se retrouver tout de suite je crois !


Résumé : Kimi tire Nel vers la démonstration et essaie de voir quelque chose mais il est trop petit. Alors il demande ce qui se passe à Nel quand tout le monde commence à crier et se bousculer.
(Dîtes moi si quelqu'un devait poster avant moi !)
Invité
Anonymous
Mer 19 Juil - 10:05
Antoine ne peut s'empêcher de se demander si cette Neliya deviendra importante dans le future. Est-ce qu'elle pourrait devenir un frein dans les tentatives d'Antoine de forger Léandre à une image qui lui corresponde mieux ? Serait-elle un frein à sa mission beaucoup plus simple de dépouiller les réfractaires de toutes les informations qu'il pourrait trouver et transmettre ? Il le craignait, en partie, parce que ce qu'Antoine ignorait de la vie privée de Léandre étaient autant de risques que des éléments importants lui échappent.

Antoine se fit la promesse intérieure de parler d'elle avec Léandre plus tard, sur son ton le plus innocent, avec une naïve curiosité.

Il accepte docilement la proposition de se séparer, espérant que Léandre ne viendrait pas le prendre par surprise alors qu'il observait les androïdes avec intérêt. Sa réaction face au gamin aux chaussettes en disait long sur le chemin qu'il y avait encore à parcourir.

Antoine ne sait pas réellement ce qu'il doit attendre de cette démonstration de robot de combat. La dernière fois qu'il en avait vu un se battre, ou tenter de se battre, le résultat avait eu quelque chose d'étrange. Cet androïde sous la pluie qui devait acheter une boisson à son propriétaire. La machine avait l'air si vieille, si usée.

Cette machine actuellement face à lui avait l'air si neuve, si performante. Si vide, si inhumaine en même temps. Voilà peut-être pourquoi Antoine avait un faible pour les vieux androïdes, les androïdes cassés, les artilects : ils avaient quelque chose de plus authentique, de plus humain.

La démonstration n'en reste pas moins impressionnante. Antoine ne s'y connait pas assez pour savourer la technique ou la technologie, mais ses yeux amateurs peuvent malgré tout comprendre l'efficacité.

Ils comprennent aussi l'efficacité avec laquelle l'androïde se jette sur un policier, l'efficacité avec lequel cet acte plonge la foule en désarroi et panique.

Antoine n'eut pas le réflexe instantané de bouger. Il y eut un moment de flottement, d'incompréhension. Puis presque docilement, il tenta de suivre les groupes les plus calmes et les directives et ce qu'il y avait à suivre de façon générale.

Et il songea à la question que Natascha lui avait posé : pourquoi est-ce que les hommes ont peur des androïdes ?

Il imaginait qu'il avait une réponse aujourd'hui différente de celle d'hier.

Spoiler:
Invité
Anonymous
Ven 21 Juil - 16:38
convergence - event #1
Priam avait les yeux levés sur les haut-parleurs et attendait que l'annonce de la démonstration d'androïde de combat soit terminée pour reprendre.

- J'ai appris l'art ancestral du timing auprès des plus grands, plaisanta-il en retrouvant son public, quelque peu dispersé par toutes les raisons de s'égarer qui les entouraient mais pas malintentionné. Donc, après ces quelques rappels techniques, il est bon de se demander d'où peut venir cette crainte du cyborg, et de manière plus générale d'où peut venir cette peur du non-humain. Vous êtes probablement un certain nombre à croire en l'existence de Dieu et je n'ai pas la prétention de vous apprendre quoi que ce soit en vous rappelant que Dieu est parfait et que sa création est parfaite. Bien sûr que la retoucher, surtout en la qualité de l'être humain d'être imparfait, est sacrilège ; et la note d'intention passe somme toute à la trappe car il n'est pas franchement question de prendre en compte les circonstances qui ont pu mener l'humain à se servir d'une prothèse pour remplacer un membre : le corps humain en temps que création de Dieu est parfait, et il le reste malgré la meurtrissure ou la déformation.

Cet argument est très peu raisonnable à l'ère du progrès médical et technique, aujourd'hui capable de prouesses qui sont non seulement communes mais surtout assumées et promues par l'espèce humaine, indépendamment de toute affiliation philosophique ou religieuse : il n'y a qu'à voir le temps que les ingénieurs ont passés à développer des machines suffisamment sophistiquées pour limiter au mieux les risques pris par les bouchers dans leur cuisine, la discipline faisait encore partie des plus dangereuses dans les années 2010 et il n'était absolument pas rare qu'un boucher ait quelques bouts de doigts en moins. Paradoxalement ce soin apporté à la préservation du corps fait écho à celui de la conception et de la distribution au plus grand nombre des prothèses : le corps humain dans son bon fonctionnement est précieux, et si ce bon fonctionnement n'est possible qu'au travers de l'objet, l'être humain aujourd'hui est prêt à l'assumer.

Très rapide digression sur le plan esthétique, évident pour bon nombre d'entre vous mais tellement évident qu'on l'oublie toujours. Encore de nos jours la malformation, la déformation visuelle du corps humain met mal à l'aise, et ce malaise devient fascinant : la monstruosité, l'anormal, c'est ce qui fait parler et c'est ce qui fait le bonheur des esprits les plus créatifs. Je gage que tout le monde ici connaît Vivienne Westwood, à part entière mère du mouvement punk, à laquelle les Sex Pistols doivent leur épingle à nourrice dans la joue, pratique culte et bourrée de revendications qui a servi leur image à plus d'une reprise. Ce qui n'est pas physiquement dans le canon humain est attractif et est porteur d'un message autrement plus personnel que tout ce que nous avons pu voir précédemment ; Winnie Harlow connait son heure de gloire dans les années 2010 et c'est aussi le cas de la prothèse, accessoire à part entière, et accessoire entièrement personnalisable, duquel aujourd'hui l'héritage se retrouve évidemment dans les Type-4, inséparables des podiums. Le corps humain est assumé comme lui-même étant un objet, un accessoire personnalisable et surtout personnel sur lequel nul n'a de droit sinon son propriétaire. Assumer le corps humain, c'est assumer la propriété et le droit de l'humain à disposer d'une partie de lui-même et de s'en servir comme moyen de communication.

Cet aspect que prend alors le corps humain soulève certaines des problématiques qui nous interrogent. J'ai parlé de monstruosité, ce n'est pas pour rien : sans parler du caractère très exclusif de cette acceptation du corps comme moyen, car ce n'est clairement pas dans le prêt-à-porter traditionnel que vous trouverez de quoi vous percer la joue avec une épingle à nourrice, la prothèse est encore aujourd'hui un objet utilitaire plutôt que d'apparat et son port répond à la cruelle réalité du handicap physique. Porter une prothèse répond au besoin de bon fonctionnement du corps humain, mais surtout à la dépendance de l'humain à l'objet : où s'arrête votre corps et où commence l'objet, comment ce que l'on considère comme une annexe à l'humain peut-il remplacer une partie du corps, l'objet est-il un remède fiable à la meurtrissure de soi et peut-il combler le manque d'un bout de soi ? On peut rapprocher ce phénomène de l'expérience de certaines personnes qui, après une greffe, ne se supportent plus car elles ont l'impression de ne plus être elles-même ; outre le fait qu'elles vivent grâce à la mort d'un pair et la culpabilité qui peut en découler, c'est la sensation du corps étranger compatible avec soi qui pose cette question terrible de l'identité. Ne sommes-nous pas finalement de la chair échangeable ? Comment être soi-même lorsque soi-même est aussi profondément similaire à l'autre ?

La prothèse ne permet aucune amélioration physique et consiste en ce remplacement de la pièce défectueuse, et si elle soulage la machine humaine en lui assurant un fonctionnement traditionnel, elle n'arrive pas à soulager le handicap visuel. Freud l'appelle Unheimlich, Mori la Vallée dérangeante : l'inquiétante étrangeté, celle qui fait que ce qui s'approche de l'humain mais qui est encore trop imparfait pour que l'humain soit dupé le met mal à l'aise, ce que vous ressentez devant une CGI mal faite et ce qui ne vous arrive pas devant un dessin animé en 2D. L'humain est frappé par les défauts apparents et, comme il n'existe aucune convention à l'égard de la robotique, aucun savoir-vivre à respecter, alors aucune réaction ne peut être convenable. Si l'humain est aussi mal à l'aise en face du cyborg, c'est qu'il s'agit de la réalité d'un homme-objet pour laquelle aucune forme d'éducation ne prépare, et que le trauma de cette rencontre donne lieu à une remise en question très brutale. Les cyborgs dérangent par leur humanité bien plus que par leur différence.


Des cris. Priam s'arrête, boit une gorgée de l'eau qu'il a à la main, les entend à nouveau. Ses sourcils se froncent en constatant que son public les entend aussi.

- Mesdames et messieurs, il est désormais certain que cette conférence ne pourra jamais se faire dans le calme, haha. Il sourit, comme seul un éclairé le pourrait, et ses yeux s'égarent quelque part sur un mur où il voit le problème. Il est très loin, mais les cris portent loin et il a des responsabilités. Son calme est olympien. Je vous demanderais, s'il vous plaît, de vous diriger dans le calme derrière la scène, à ma gauche. Vous y trouverez un accès de secours donnant sur l'un des parkings, utilisez-le si nécessaire.

Ils écoutent, pour la plupart. Il ne peut pas être responsable à leur place, et fait ce qu'il doit être fait pour limiter les dégâts à son échelle.
Lui retrouve ses deux gardes du corps et leur demande de faire évacuer le public en douceur. Il s'éclipse par l'arrière, voit la foule fuir l'estrade P8, et tente de la rejoindre en s'engouffrant à contre courant entre les individus paniqués.

RÉSUMÉ - Priam est interrompu dans sa conférence par les cris, fait évacuer son public et cherche à rejoindre l'estrade P8 après avoir aperçu une fraction de seconde Freyja sur le mur à l'opposé de sa position.
Désolé pour la taille du post, mais on m'a demandé de rédiger le contenu de la conférence, so here it is.
Invité
Anonymous
Sam 22 Juil - 12:00
Absorbé par son désir d'éviter les visages connus, mais de quand même profiter de la convention, Grim avait fini par atterrir dans un coin assez reculé de la convention. Là où les plus petits stands se trouvaient. Là où les places, bien moins chères, permettaient à de jeunes entreprises d'exposer. L'androïde discutait avec l'un des exposants lorsque les premiers bruits lui parvinrent. Des cris. Il se détourna de sa conversation pour essayer de voir quelque chose mais la foule très dense ne lui permettait pas de voir autre chose que des têtes garnies de cheveux colorés. Une grande star aurait-elle déchaîné les foules ?

Non.

Il y avait quelque chose, il ne savait quoi. Quelque chose qui lui rappelait quelque chose, un souvenir jaillit du tréfonds de sa mémoire. Son programme lui dictait d'aller voir. D'aller aider. Alors qu'il aurait dû sauver sa peau et partir immédiatement, Grim alla vers la source de tout ce bruit. Il fut toutefois vite obligé de s'arrêter devant l’impressionnant raz-de-marée humain. La panique. Les gens qui se bousculent et se piétinent. Ca n'aurait pas dû le concerner. Il n'aurait pas dû intervenir. Et pourtant il ne pu s'empêcher de le faire, d'aider à se relever ceux qu'on avait fait tomber, et d'indiquer les sorties de secours les plus proches. Il restait malgré lui un androïde médical après tout.
Spoiler:
Invité
Anonymous
Lun 24 Juil - 23:53
Sans le savoir, Alex était en plein sur le chemin. La démonstration ne lui faisait pas envie, le matériel militaire ne l'intéressait pas. Son esprit imaginait déjà un tank autoguidé, des drones volant en essaim pour contenir et encercler une foule, autant de chose qu'Alex n'avait pas envie de voir. Alors que le stand personnalisation, par contre, était plein de merveilles à en baver d'envie. Avec plus d'argent, beaucoup plus d'argent, plusieurs des gadgets et innovations auraient fini dans son sac, et à long terme dans son corps. Si le transhumanisme en effrayait certains, il faisait rêver Alex. Une nouvelle main, par exemple, aurait été bienvenue. En plus, les stands étaient déserts comme tout le monde était à la démonstration ou la conférence de Mansaa-Sulaymaan… la conférence !

Alex se cogna le front en se souvenant et se tourna d'un bond. Il faudrait courir pour ne pas manquer le début ! Enfin non, il était trop tard pour ça. Il était trop tard tout court, d'ailleurs. A quelques dix mètres à peine, les premiers cris montèrent de la foule. Des gens se mirent à courir, dépassant Alex pour se ruer vers la sortie. Puis les fuyards se firent plus nombreux, devenant un flot épais puis une foule compacte. N'ayant pas l'intention de partir, Alex refusa de suivre le flot et sauta à la place derrière un stand pour ne pas se faire piétiner.

Entre ça et l'annonce qui exhortait à sortir pour fuir "un problème technique présentant un risque pour la sécurité des visiteurs", il n'y eut bientôt plus personne pour interdire à Alex de se réfugier derrière les tables, les exposants préférant remballer leurs produits les plus précieux et se tirer vite fait par la porte la plus proche. Eux au moins ne suivaient pas la foule comme des moutons. L'hermaphrodite resta sans compagnie, à regarder la foule défiler. Sa curiosité lui hurlait de fendre les flots humains pour aller regarder la source du problème, mais son peu de raison lui soufflait que ça ne marcherait pas. Alex n'avait pas la force de se frayer une chemin, pas comme…

Pas comme la gynoïde qui tomba devant ses yeux. Elle avait bondi à travers les fuyards et atterrit sur la table à quelques centimètres à peine. Alex posa les yeux sur elle, incapable de dire quoi que ce soit. Elle était magnifique, clairement mécanique et pourtant si humaine, presque un canon de beauté. Et froide. Alex avait l'impression que le temps s'était ralenti, presque arrêté. La gynoïde leva ses yeux inexpressifs dans sa direction, guettant peut-être une réaction. Aucune ne vint. Alors la machine bondit au-dessus d'Alex, droit vers la sortie. Sans y réfléchir, Alex se lança à sa poursuite.

RÉSUMÉ :
Alex profite du stand sur la Personnalisation pendant la démonstration, puis s'y réfugie pour esquiver la foule furieuse. Quand Freya passe, Alex décide sans raison consciente de la suivre.
Nelïya Fox
Mails : 287
Double-compte : /
Surnom : Nel / Lïya
Emploi/loisirs : Detective Privé
Portrait robot : .
A perdu son bras droit Suite à la catastrophe de la AH exposition
Porte une prothèse mécanique apparente
Panique lorsqu'il y a des bruits forts. ne supporte plus les pétards
Détective privé qui retrouve ce que vous avez perdu
Parle en #AE7B15
$ : 3612
Nelïya Fox
Dim 30 Juil - 16:04
Convergence - 1 Avril 2047

Une fraction de seconde. Une fraction de seconde suffit pour insuffler le désordre dans l'ordre. La panique dans le calme.  
"MADAAAME NELIIYAAA. QU'EST-CE QUI SE PASSE ? TU VOIS PAPA ?"

Hurle Kimi qui tente de se faire entendre et comme pour lui répondre une annonce beugle :
Suite à un problème technique présentant un risque pour la sécurité des visiteurs, nous vous demandons d'évacuer le bâtiment par les sorties de secours

La détective fronce les sourcils.

-Un androïde a pété un boulon. Traduit-elle à Kimi. Dans sa poitrine, son cœur commence à palpiter dangereusement. La panique environnante n'aide pas à garder la tête froide... Elle attrape Kimi par la main :

-Reste près de moi... dit-elle d'une voix tendue. Dans cette cohue incroyable, des agents de sécurité tentent d'organiser les masses pour qu'elles se répartissent vers les sorties de secours, mais, déjà la panique a provoqué des accidents : des gens qui trébuchent, qui se font piétiner, des articles bousculés entravent les passages, des enfants pleurs... L'humanité qui perd le contrôle de ses androïde montre la première face de son visage, ne peut s'empêcher de penser Nelïya. Les réfractaires l'ont peut-être vu arriver avant les autres. Les réfractaires les avaient prévenus, non ? Alors que la réflexion se dessine dans son esprit, une pensée pour Léandre germe immédiatement. Par reflexe, elle cherche des yeux l'homme. Ne le trouve pas, évidemment, mais c'est un autre visage connu qu'elle interpelle :

-Mr Dastre ! Jouant des coudes, Kimi toujours au bout du bras, elle le rejoint.

-Mr Luissier n'est pas avec vous ? Demande-t-elle, ne parvenant pas à masquer l'inquiétude dans sa voix.

Quelque part derrière eux, pas très loin, un fracas retenti. Apparemment les masses humaines ont, dans leur panique, fait basculer plusieurs supports métalliques, là pour, pour supporter les haut-parleurs, ou les banderoles. Des édifices de 2m50 de hauts totalement stables en temps normal, mais apparemment non pensés pour se maintenir en place lorsqu'ils sont bousculés par des centaines de personnes en même temps. Non contente de blesser des gens dans leur chute, elles écrasent aussi le matériel électronique qu'elles supportent. Les haut parleurs, qui se fracassent au sol, le font en dégagent quelques étincelles crépitantes, qui au contacte des banderoles les enflammes. Un début d'incendie se déclare et les cris de panique attirent le regard de Nelïya. Entre les flots de personnes, elle aperçoit alors un visage connu. Une femme, prostrée au sol et les jours baignées de larmes.

-Kimi ! Je crois que je viens de voir ta mère ! S'exclame-t-elle.



Résumé : Nel est toujours avec Kimi. En allant vers une sortie de secours elle retrouve Antoine. Mais brusquement un fracas retenti : la panique a provoquée des mouvements de personnes qui ont mis à mal certaines infrastructures comme les piliers à banderoles ou portant les haut-parleurs, qui se sont effondrés, écrasant certaines personnes ainsi que du matériel. Certains haut-parleurs ont été détruit en produisant des étincelles qui ont enflammé les banderoles. Un début d'incendie se déclare donc.    

Invité
Anonymous
Mar 1 Aoû - 11:24
Kiara se dirigea vers la démonstration de défense dès que l'annonce se fit entendre. La lassitude la guidait. N'aimant pas la promiscuité, encore moins avec cette foule adoratrice de micro-onde, elle resta en arrière et légèrement en retrait. La visibilité était mauvaise, mais au moins elle était à l'abri des mélanges d'odeurs corporelles. Cette journée commençait à sérieusement la fatiguer et elle ne voulait pas provoquer un nouvel incident en s'énervant contre le premier venu. Croisant les bras sous sa poitrine, la responsable marketing cherchait à dissimuler ses sentiments ; voir un robot invincible ne lui plaisait pas. Pas besoin d'être un génie pour savoir que ça puait comme idée. Un robot ne devrait jamais devenir supérieur à l'homme sur le plan physique. Être ridiculisé intellectuellement devrait suffire. Agacée et sentant la haine monter dans ses veines, elle choisit de faire demi-tour en un claquement de talon. Elle soupira et se détourna au moment crucial. Derrière elle, la peur gagna la foule et elle ne s'en rendit compte qu'une seconde trop tard. L'angoisse la prit à son tour. Par réflexe, elle se retourna voir qu'elle était l'origine du danger, se fit violemment heurter par un homme bien plus grand qu'elle et tomba sur les fesses. Les cartes de visite et les notes s'éparpillèrent au sol, piétinées par les fuyards.

Prise de panique et perdant sa capacité à raisonner, Kiara se précipita pour récupérer le fruit de son travail. Ses mains tremblaient alors qu'elle tentait en vain de récupérer les bouts de papier volants. Il était impensable de rentrer les mains vides. Encore moins à cause d'un robot. Une machine n'aurait pas perdu ses affaires dans la cohue. Il aurait compris tout de suite ce qui se passait lorsqu'elle a pris trop de temps à analyser la situation. La jeune femme était terrorisée. Les larmes coulaient sur ses joues et tout son corps était secoué par les sanglots et la peur, mais elle s'acharnait à vouloir récupérer ses affaires, prise dans un délire maniaque. Plusieurs fois, on manqua de lui marcher dessus ou de trébucher sur elle. Son cerveau était passé off comme moyen de protection. Kiara n'entendit même pas l'homme crier au feu.

Résumé : Kiara se tient à l'écart de la conférence et ne comprend pas tout de suite ce qui se passe. Elle est bousculée, tombe à terre et éparpille ses papiers qu'elle s'acharne à vouloir récupérer. Elle est en crise de panique, ne parvient pas à réfléchir à autre chose que récupérer ses fichus papiers.
Invité
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Mar 1 Aoû - 11:34
Yaga et responsable pénétrèrent dans l'exposition au moment précis de l'annonce de la démonstration ANDRONEF. Le robot se tourna vers l'humain, mais ce dernier haussa les épaules. Les machines de guerre ne l'amusaient pas. Il préférait les utilités plus humaines. C'était totalement paradoxal. L'actrice en avait déduit que responsable était un homme particulièrement seul qui préférait avoir des robots à façonner en amis parfaits, mais elle avait jugé bon de ne pas aborder le sujet avec l'intéressé.

Kokono suivit l'homme dans les profondeurs de l'exposition, n'étant pas à l'aise dans la foule. À plusieurs reprises, il lui semblait que des adolescentes la suivaient en ricanant. Des fans ou des adoratrices du roi Zombie Staline ? Personne ne pouvait le savoir. Dans le doute, elle les gardait à l'œil. Après tout, cette exposition était une cible idéale pour les rouges-vivants. Il fallait rester sur ses gardes. Ainsi alarmée, la jeune femme ne parvenait pas à se concentrer sur les stands ou les démonstrations de l'exposition, contrairement à responsable qui semblait être entré au paradis.

Lorsque des cris lui parvinrent de la scène, Yagamite Kokono n'hésite pas une seconde ; elle fonça tête baissée vers la source du danger, prête à sauver le monde une énième fois. Responsable tenta de lui attraper le bras pour la retenir, mais le robot était trop rapide pour lui. La foule paniquait et s'enfuyait, mais l'héroïne avançait avec courage en contre courant. Sa taille lui permettait de se faufiler rapidement. Elle dépassa un autre homme qui voulait visiblement la même chose qu'elle : protéger le capitalisme une nouvelle fois. Il lui fallut peu de temps pour trouver la source de la panique ; une femme blonde, sans aucun doute, une athlète russe endoctrinée. Coach Brakakov était-il de retour plus d'une saison après sa troisième défaite ? Yaga n'avait pas le temps de réfléchir. C'était l'heure d'agir. Sans ressentir la moindre once de peur, elle réussit à se mettre sur la trajectoire du robot et s'arrêta, les poings sur les hanches.

- Y'en a une qui a abusé de la vodka. Et moi, je déteste boire.

Ce n'était pas sa meilleure réplique, mais il fallait parfois improviser. Derrière elle, l'équipe effets spéciaux s'en donnaient à cœur joie, faisant du décor une scène apocalyptique.

Résumé : Yaga entre dans l'expo une dizaine de minute avant l'incident. Alors que son responsable. Lorsque la scène tourne à l'horreur, Yaga se croit une énième fois dans la série et entreprend d'arrêter le robot défaillant.
Invité
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Mar 1 Aoû - 15:27
Il tourna violemment la tête vers l'entrée. Plus personne n'était là pour la garder.
Il y avait plus important.
Son programme met en place le plan le plus efficace pour rejoindre l'important
grand bruit
il s'accroupit se relève
voit les équipes de renforts du palais des congrès sortir - il les suit sans attendre.

Lancé à pleine vitesse Caïn sait qu'il serait capable de les rattraper malgré leurs trottinettes. Chaque seconde perdue à rester dans l'ombre des humains pourrait être fatale à d'autres. L'accès de secours se dessine devant eux ; Caïn entre en dernier.
Impossible de courir dans la foule. Il est cependant apte à esquiver et à éconduire les mouvements brusques et obstacles divers qui se dressent devant lui.
Quand il la voit, il aide une femme à se relever. Elle lui demande où est Kimi ; il a depuis bien longtemps cessé d'alimenter ses fonctions vocales et s'enfonce dans la foule sans lui répondre.
Il voit d'autres se faire piétiner mais se focalise sur une autre femme prostrée au sol qui ne voit pas venir la chute de l'homme qui l'écrasera. Il saute par-dessus quelqu'un à terre pour arriver à temps et se poser en rempart devant la femme. Il est poussé et ne bouge pas, attrape le bras de l'homme et l'oblige à les contourner
grand bruit
il s'accroupit et protège la femme à terre en la prenant dans ses bras
le bruit est assourdissant il coupe son ouïe et se ventile

résumé - Caïn profite de la cohue pour rentrer par l'accès de secours dans le hall P8, aide la mère de Kimi à se relever et projette de faire de même avec Kiara.
Le Plaisantin
Mails : 120
$ : 268
Le Plaisantin
Ven 11 Aoû - 12:32

Round 2 : La Déflagration


Gifted Pimped, The Girl with all the gifts

Son regard est glacial et ailleurs, presque mort, et quiconque le voit devine qu’il est dépouillé de tout simili sentiment.
C’est une machine sans limite ni jugement, un de ces  androïdes de guerre que la fiction dépeint pour faire peur.
Freyja est irréaliste, fascinante. Terrible. Inarrétable.
Elle détruit sur son passage ce qui est dépouillé de vie, taze et neutralise les hommes qui veulent l’empêcher. Elle crée la panique, engendre l’anarchie et les rejetons qui en découlent : pleurs, piétinement, début d’incendie.  
Elle n’a aucun état d’âme et quand une jeune fille en tenue d’écolière s’interpose entre elle et la sortie, pour la première fois, elle l’attrape au col, la lève du sol, se fige une seconde puis d’un mouvement ample de bras, la balance bien par-dessus elle.
Dix mètres plus loin, le corps vient percuter un portant de fils électriques et tout deux s’écrasent dans la foule, provoquant une explosion.
Elle s’en moque alors que l’endroit de l’impact  est saturé de fumée, que déjà des secours se fraient un chemin pour venir aider les personnes blessées.
Elle continue alors que les alarmes et les systèmes anti-incendies font pleuvoir sur sa tête une pluie épaisse, que mille regards terrifiés la fixe, elle, le premier androïde de l’Histoire à avoir attenté directement à la vie d’un humain.
C’est ce qu’ils croient néanmoins car personne dans la foule ne sait que l’écolière n’est qu’un androïde et que les lois tiennent toujours. A jamais.


résumé et indications:
Léandre Luissier
Mails : 628
Double-compte : Georges Adams/logan Duval
Surnom : L'albatros
Emploi/loisirs : porte-parole d'Espérancia/ magistrat
Portrait robot : - psychologie basée sur l'obéissance
- Très anxieux. Lévres en piteux état, fume.
- prêt à tout pour être enfin reconnu et aimé par sa famille
- incapable d'aimer autrui et soi-même
- conservateur trés croyant
- pense que les androides sont des créatures déviantes
- belle âme au fond qui attend son envol
- homosexuel refoulé
- espére un jour être soigné
- attiré par Antoine Dastre

- Juge en DarkSlateBlue

[FINI] Event 1 - Convergence - Page 2 2a9l
$ : 963
Léandre Luissier
Ven 11 Aoû - 12:40
Tout avait si bien commencé.
Léandre s’était mis à écouter avec attention la conférence du philosophe, remplissant de notes diverses son carnet quand des cris vinrent déchirer son voile de concentration et le flot d’arguments du conférencier. Les interrogations et les affirmations amassées dans son esprit en un tissu serré de pensées se délitèrent et l’Albatros fronça les sourcils, se retourna vers l’arrière de la salle.
Que se passait-il ?

Son estomac se serra d’appréhension, parfaitement immobile quand le philosophe reprit la parole pour demander l’évacuation.
Une boule d’angoisse se lova dans sa gorge et il éructa de malaise. Une idée unique vint s’imprimer dans sa conscience.
Antoine… Il ne savait pas où il était.

Une annonce générale résonna.

« Suite à un problème technique présentant un risque pour la sécurité des visiteurs, nous vous demandons d'évacuer le bâtiment par les sorties de secours. Merci de suivre les équipes de sécurité dans le plus grand calme. »

Une jolie formulation rassurante qui ne trompa personne néanmoins. Un vent de panique s’empara de la salle et malgré le travail des agents de sécurité, des masses se créèrent, anarchiques et destructrices. Beaucoup tombèrent, d’autres s’enfuirent.
Des supports métalliques, brinquebalés par la foule, churent non loin en un grand bruit, renversant hommes et matériels. Une plainte d’horreur résonna suivie d’une odeur de brûlé.
Un début d’incendie.

Léandre frissonna, quitta l’état étatique engendré dans un premier temps par le choc.
Il se leva précipitamment, le cœur tambourinant, fendit à contre-courant la cohorte apeurée.
Antoine devait encore être au niveau du P8. L’Albatros devait le retrouver avant d’évacuer.
C’était une évidence, un impératif au-delà de la raison et du danger car après tout, c’était lui qui l’avait emmené ici, dans ce trou de l’enfer où même Dieu n’avait plus de droit de regard. S’il arrivait quelque chose à l’Illusionniste, jamais il ne pourrait se le pardonner.

Ses dents se serrèrent sur des pleurs retenus quand quelqu’un le bouscula et le fit chuter. Il se releva, la douleur irradiant son genoux et continua d’avancer en boitant.
Il cria, appela, jusqu’à apercevoir leurs silhouettes à une petite dizaine de métrés : Neliya… Kimi… sa propriétaire… Antoine.
|b]Antoine [/b]

L’Albatros se remit accéléra frénétiquement, poussa une personne qui tomba, la dépassa en s’excusant à peine. Pour Léandre l’altruiste, les autres n’existaient plus en dehors de l’Ami. La peur et l’émotion l’avait rendu égoïste.
Il enjamba une personne à terre quand un corps vint percuter un portant de fils électriques et que tout deux tombèrent avec fracas sur l’endroit où se trouvait Antoine et les autres.
Quelque chose explosa et les silhouettes disparurent sous la fumée et les étincelles.

Sous la vision, une sensation de froid et d’incompréhension s’empara de l’Albatros. Ses yeux s’ouvrirent grands et son esprit se vida. Le temps s’arrêta cinq secondes et l’homme se remit à courir.
Comme jamais.

résumé:
Nelïya Fox
Mails : 287
Double-compte : /
Surnom : Nel / Lïya
Emploi/loisirs : Detective Privé
Portrait robot : .
A perdu son bras droit Suite à la catastrophe de la AH exposition
Porte une prothèse mécanique apparente
Panique lorsqu'il y a des bruits forts. ne supporte plus les pétards
Détective privé qui retrouve ce que vous avez perdu
Parle en #AE7B15
$ : 3612
Nelïya Fox
Dim 13 Aoû - 12:26
Convergence - 1 Avril 2047

Quelqu'un s'approche de la mère de Kimi pour l'aider.

-C'est bon Kimi : quelqu'un s'occupe d'elle. Maintenant on doi...
BOUM
La détonation est assourdissante et Nelïya pousse un cri d'horreur alors que la peur qu'elle tentait jusque là de retenir explose dans son esprit. Dire qu'elle est terrorisée est un euphémise... Elle ne comprend plus rien. Tout va trop vite. Tout se passe trop près d'elle. En une seconde à peine, elle le voit : un objet lourd, projeté par l'explosion qui vol dans leur direction. Qu'est ce que c'est ? Peut-être un bout de sol, de mur arraché par la puissance du souffle ? Ou autre chose ... Ça n'a pas vraiment l'importance... La seule chose qui compte c'est que ça vole vers eux, et plus précisément vers Mr Dastre. Alors, sans vraiment y réfléchir ; elle hurle en se jetant sur lui:

-ATTENTION !
Elle a poussé Antoine de toute ses forces, de tout son poids, mais elle n'est pas assez rapide pour éviter l'impact du massif projectile qui la percute de plein fouet. La douleur est foudroyante. Elle n'en a jamais connu d'aussi forte. Elle se sent à peine décoller du sol. Pas moins retombée. En fait, brusquement, elle ne sent plus rien... Car tout est noir.


Résumé : Nel remarque que la mère de Kimi est pris en charge par quelqu'un, et à ce moment c'est l'explosion. Alors qu'un débris vole en leur direction, elle pousse Antoine de sa trajectoire et est elle même percutée. L'impact l’envoi directement dans les pommes.
Hors RP :  
Spoiler:
 

Invité
Anonymous
Dim 13 Aoû - 12:49
La situation n'avait rien de semblable à ce qu'il avait pu connaître lors des moments de folie aux urgences, mais l'ambiance avait ce même goût. Panique, stress, une pointe de peur aussi. Mais la grande différence résidait dans le sang froid que savait adopter le personnel.

Ici c'était le chaos.

On se poussait, on criait, on hurlait, on pleurait. Grim avançait vers la sortie, emporté par le raz de marée humain. Il ne comptait que sur sa stature pour ne pas perdre l'équilibre. Comme quoi ça avait du bon de ne pas être fait d'os et de chair. Malgré tout il ne pouvait s'empêcher de rattraper ceux qui trébuchaient ou tombaient. Stupide réflexe. Il parvint tout de même à s'extirper suffisamment du gros de la foule pour prendre le temps d'analyser la situation.
Le message d'alerte passait en boucle. Grim ne savait pas ce qu'il s'était passé et il ne put le déduire que par les bribes de mots attrapés au vol. Un androïde détraqué. Lors de la démonstration. C'était elle à l'origine de tout ça ? Une explosion retentit, faisant sursauter l'artilect. Quelques secondes après les détecteur incendie se mirent en route. Grim fut vite trempé. Sortir, vite.

Lorsqu'il arriva sur les lieux de l'explosion la fumée lui brouilla la vue. Il n'était pas équipé pour affronter de telles situations. La foule ici, totalement dispersée et terrorisée se ruait vers les sorties de secours. Il y en avait une non loin, Grim vit le néon vert au loin. Alors qu'il s'y rendait il percuta quelque chose qu'il n'avait pas vu à cause de la fumée. Quelqu'un en fait.

- Antoine ?

Il le reconnut. Le poète du salon du livre. Les traits tirés, bien moins calme que l'androïde. Il ne fallait pas le laisser mourir maintenant, il n'était pas encore devenu célèbre.

- Venez il faut sortir d'ici.

Il lui prit le poignet, bien décidé à sauver la vie de cet être humain. Et vite, avant que la fumée provoquée par l'incendie n'asphyxie le poète. Les éventuelles blessures on verrait ça après.
Spoiler:
Invité
Anonymous
Dim 13 Aoû - 17:53
Puis vint le choc, et la fascination se mua en horreur. La gynoïde s'arrêta un instant devant la jeune femme qui lui barrait la route. Pour Alex, c'était l'occasion de la rattraper et de faire quelque chose. Quoi précisément, ça restait à définir. Plus précisément, cela fut décidé en un instant. La gynoïde avait déjà tazé des passants, mis au sol ceux qui avaient essayé de l'arrêter, mais ç'avait été rapide, instantané, presque irréel. Là, elle propulsa la jeune femme dans le matériel électrique, provoquant presque aussitôt une explosion. Le visage d'Alex se décomposa. L'horreur était là. La gynoïde en fuite n'était plus belle, plus fascinante, elle était monstrueuse. Et dangereuse.

Y réfléchir un instant aurait permit à Alex de réaliser qu'arrêter une gynoïde était hors de sa portée. Mais Alex n'avait pas vu la présentation et ignorait tout du miracle de technologie qu'était Freyja. Ce n'était qu'une androïde, peut-être une artilect, tout juste quelqu'un. Entre l'hébétude et la brusquerie des événements, son esprit n'avait pas le temps de réfléchir plus loin.

Les dispositifs anti-incendie agirent comme un signal, comme le coup de feu qui lance les chevaux. La gynoïde reprit sa route et Alex se remit à courir. Mais son corps bassement humain ne pouvait rivaliser et la fuyarde gagnait du terrain. Alex glissait sur le sol humide et manqua plusieurs fois de glisser là où Freyja bondissait avec adresse et sans une seule erreur. Si seulement Alex pouvait juste sortir les rollers de son sac et les enfiler, mais cela lui ferait perdre de précieuses secondes et la gynoïde disparaîtrait.

Résumé ::
Invité
Anonymous
Lun 14 Aoû - 10:08
Antoine s'était rarement senti autant ailleurs, déconnecté. Il avait rarement été confronté à ce genre de situation d'urgence et de désordre. D'autres personnes auraient eu des réflexes de survie plus intelligent : l'oeil vif, la pensée rapide, la recherche de la sécurité et d'une sortie et des jambes prêtes à courir pour éviter tout ce qui pourrait les blesser.

Antoine était dépourvu de tous les réflexes du monde et suivait docilement la foule en voie d'évacuation lorsque des visages familiers s'imposèrent à lui. Le petit robot. Neliya Fox. L'androïde qui lui avait acheté un livre.

Oh, et l'androïde à l'origine de tous leurs problèmes, aussi.

Antoine ne se rendit compte que bien après l’explosion et que tout son corps ait heurté le sol qu'on venait de s'interposer entre lui et quelque chose d’éminemment dangereux. Ne se rendit compte aussi qu'en essayant de se relever que son poignet droit le faisait atrocement souffrir.

Une fois debout, laborieusement de retour sur ses jambes, il vit l'androïde familier prêt de lui, et il lui prit son poignet - celui qui n'avait rien, par chance - pour le traîner loin.

"- Quelqu'un s'est interposé..."

Il ne finit pas sa phrase, incapable de lutter contre la force de l'androïde qui le traînait plus loin. Il fallait que quelqu'un aille aider le petit Kimi et Neliya Fox et tous les autres.

"- Est-ce que vous avez vu Léandre Luissier ?" réussit-il aussi à articuler entre deux regards perdus.

Sa tête aussi commençait à devenir douloureuse. Le bruit, le choc, la confusion.
Invité
Anonymous
Lun 14 Aoû - 13:43
Un androïde qui pète un boulon ? Elle est marrante Madame Nelïya. Ça aurait beaucoup fait rire papa ça ! Mais c'est pas marrant là tout de suite. Et en plus, on sait pas où il est papa.
Tout le monde est ensemble ou en petits groupes, c'est pas facile de savoir. Parce qu'il y a beaucoup de monde qui cours et qui cri et qui essaie de rejoindre la sortie je crois. D'ailleurs on retrouve le Monsieur qui était avec Monsieur Léandre en chemin. Il a l'air aussi perdu que nous. Mais Madame Nelïya elle lâche pas ma main, au moins je suis pas tout seul.  

Il y a beaucoup de bruit et des choses qui tombent partout. Je regarde dans tous les sens, mais je vois la même chose partout. C'est un peu bizarre je crois. Puis tout à coup Madame Nelïya me dit qu'elle a vu maman ! Alors je regarde vite dans la même direction. Bon. Elle à l'air un peu secouée Maman, là sur le sol ; mais quelqu'un l'aide à se relever, c'est gentil. Mais on n'a même pas le temps d'aller dans sa direction qu'un gros BOUM se fait entendre. Je crois que mon programme auditif a un problème. Y'a de l'écho. Echo ? Echo.

Madame Nelïya me tire très fort avec elle en se lançant vers un Antoine. Mais c'est qui Antoine ? Je ne sais pas.

Shrrrrrrrr
Je vole. C'est beau de voler. Il est chaud le soleil, je le sens sur mes capteurs. C'est marrant, il fait chaud mais il fait presque noir. On voit pas le soleil. Ca fait ploc ploc très fort dans mes oreilles. Mais je suis bien là, je vole.  

Shrrrrrrrr
Oh, je suis allongé par terre. C'est pas très bien, maman dit que c'est sale. Alors j'essaie de me lever. Mais je ne peux pas. Ploc, ploc. Comme si je n'avais pas de jambes. J'essaie de regarder mais je ne vois rien. Rien comme rien. Rien comme pas de jambes. Mais c'est de toutes les couleurs. Mes programmes ne répondent plus je crois. Ploc, Ploc. J'essaie de tourner la tête pour voir autour de moi. Il y a du rouge. Beaucoup de rouge. Plein de peinture rouge partout sur le sol autour. Même sur... Madame Nelïya !

- Ma'am Nel... a !  'quoi t'es 'ouge ?

Mais qu'est-ce qui fait ploc ploc au juste ?

Shrrrrrrrr
On est bien allongé là dehors sous le soleil à faire de la peinture rouge. Maman elle aimerait bien ça. On entend le feu qui crépite. Comme dans une jolie soirée d'hiver. La pluie qui fait ploc ploc contre la fenêtre. Le soleil rouge qui se couche.

Shrrrrrrrr
Ploc, ploc. Mince. Il pleut ! Faut pas que je reste là, je vais rouiller. Mais pourquoi il pleut ? On est à l'intérieur. Il pleut pas à l'intérieur normalement. Peut être que Madame Nelïya elle sait pourquoi. Il pleut tout rouge le bras de Madame Nelïya. On dirait pas de la peinture. Elle fait des bruits bizarres. Ya de l'écho encore.

- Hé'oh ? Hé'oh ? Hé'cho ? Mon'sieur Ant'ne ? Que'qu'un ?

Shrrrrrrrr
J'aime bien voler moi.

Résumé:
Invité
Anonymous
Lun 14 Aoû - 16:31
Yaga était programmée pour les cascades. D'habitude, le robot acteur d'en face ralentissait ses coups et elle se contentait de mimer grossièrement le choc. Au montage, ils pouvaient accélérer ou modifier les images afin que la scène semble spectaculaire. Réparer des robots étaient certes possible, mais coûteux et la production tentait de réserver les vrais combats scénarisés pour les finals de saison. Lorsque l'athlète russe l'attrapa, la jeune héroïne tenta de se débattre en l'insultant copieusement mais ne put se dégager. Ses capteurs détectèrent le danger mais trop tard. Son corps de métal avait été lancé en direction d'un pylône. Son dos heurta le décor et ses transmetteurs furent endommager.  Ses yeux artificiels et tous les pistons de son corps tombèrent en panne dans l'explosion. Elle n'était pas en mesure de constater l'étendu des dégâts. Son bras gauche, court circuit, bougeait dans tous les sens sans que le robot ne puisse l'en empêcher. Elle espérait que les autres membres étaient toujours reliés à ton tronc, mais rien n'était moins sûr.

- Yaga !!! Yagamite !!!! Yaga, réponds-moi !

Malgré les cris provenant de la foule grouillante, la voix de responsable sortait de lot. C'était la seule que le robot reconnaissait. Elle ne pouvait le voir, mais elle savait qu'il n'était pas loin. Elle voulu lui répondre et qu'il vienne la récupérer, mais il lui était impossible de bouger les lèvres. Ses yeux fondus voulurent pleurer mais le système lacrymal ne répond plus non plus. Je suis là. Viens me chercher. J'ai peur. Son petit corps gisait sur le dos, dans un coin de la salle. Inanimé, hormis le bras continuant de gigoter comme une queue de lézard.

Spoiler:
Invité
Anonymous
Mar 15 Aoû - 18:07
L'explosion à quelques mètres d'elle força Kiara à relever la tête. Elle regarda les alentours comme si elle découvrait l'ampleur du chaos. Beaucoup de personnes criaient, cherchaient leur proche dans la fumée ou encore appelait à l'aide. Le système anti-incendie se déclencha. Par réflexe, la jeune femme baissa les yeux à la recherche des dernières feuilles encore éparpillée. Ces dernières commençaient déjà à gondoler, laisser l'encre dégorgée du papier. Elle tenta d'en récupérer une, mais cette dernière se déchira entre les doigts.

Kiara ignorait si elle était en train de pleurer ou si c'étaient uniquement ses cheveux qui dégoulinaient. Son corps tremblait encore, comme lorsqu'elle était fatiguée, affamée ou en manque de drogue. Présentement, elle était les trois à la fois en plus de terrorisée. Elle ferma les yeux un instant et respira profondément par le nez. Calme toi et tire-toi d'ici.. Faisant autant abstraction du bruit que possible, elle prit une première inspiration, la bloqua, la recracha. Elle entreprit de recommencer l'opération lorsque quelqu'un manqua de trébucher sur elle. Son nez heurta le sol violemment, mais la femme ne fut pas sonnée par le choc. Elle se redressa rapidement et s'agrippa au premier bras à sa portée, s'en aidant pour se relever.

- Aidez moi à sortir d'ici, je vous en supplie

Si elle ne pleurait pas avant, c'était maintenant le cas. La responsable marketing ressemblait alors à une petite enfant de 12 ans. Elle qui n'avait jamais eu de traits très adultes faisait vite adolescente dès qu'elle perdait son air sérieux. Ses cheveux et vêtements collaient à sa peau, son maquillage avait coulé et de son nez commençait à s'échapper un mince filet de sang. Ses jambes tremblaient trop pour lui permettre de courir. Elle devait être la seule humaine de la salle à ne pas réussir à courir malgré l’adrénaline. Son père allait la juger incapable. Elle n'était pas foutue de faire quoi que ce soit. Quelle déception elle devait-être pour la race humaine.

Résumé:
Léandre Luissier
Mails : 628
Double-compte : Georges Adams/logan Duval
Surnom : L'albatros
Emploi/loisirs : porte-parole d'Espérancia/ magistrat
Portrait robot : - psychologie basée sur l'obéissance
- Très anxieux. Lévres en piteux état, fume.
- prêt à tout pour être enfin reconnu et aimé par sa famille
- incapable d'aimer autrui et soi-même
- conservateur trés croyant
- pense que les androides sont des créatures déviantes
- belle âme au fond qui attend son envol
- homosexuel refoulé
- espére un jour être soigné
- attiré par Antoine Dastre

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[FINI] Event 1 - Convergence - Page 2 2a9l
$ : 963
Léandre Luissier
Jeu 24 Aoû - 21:53
Il y avait eu une explosion et un nuage opaque de fumée. Un moment de silence, d’incompréhension et d’immobilité puis le bruit strident des alarmes incendie, l’eau tombant du plafond pour éteindre les flammes.
Léandre s’était stoppé un instant, choqué, puis s’était remis en mouvement pour rechercher cet Ami qui comptait tant.  

Perdu dans la fumée, il s’était élancé, s’orientant entre les personnes fuyantes, bousculant, enjambant les corps à terre jusqu’à ce que, dans le brouillard gris, une silhouette familière, celle d’Antoine, se détache, accompagnée d’une autre, inconnue.

Son cœur se serra alors, rata un battement et il se précipita vers eux, le regard humide, pleurant à l’instant d’un début de soulagement.
Arrivé à leur hauteur, presque avec brusquerie, il saisit l’Illusionniste par l’épaule,  le dévisagea de haut en bas à la recherche d’une blessure.

« Vous allez bien ? »

La question anxieuse, avait été pressante dans la bouche de l’Albatros car si l’Illusionniste semblait ne pas avoir été blessé plus que de mesure par l’incident, Léandre avait besoin d’une réponse rapide de sa bouche pour se rassurer.
Néanmoins, quelques secondes de silence sans réponse se firent, et par impatience, le Porte-parole secoua légèrement son Ami.

« Antoine ! Vous n’avez rien ? Répondez-s’il vous !»

Il finit par répondre. Non. Il n’avait rien.

L’angoisse tomba d’un coup. Léandre ouvrit la bouche, déglutit et serra les dents, un sanglot contenu dans la gorge.
Il avait eu si peur.
Il reprit.

« Et mademoiselle Fox ? Où est-elle? Je l’ai vu avec vous il y a un instant avant l’explosion !»

L’Illusionniste sembla s’éveiller quelque peu de sa torpeur mais, l’inquiétude dans la voix, ne sut pas répondre, faisant naitre dans l’esprit de l’Albatros une appréhension vive.
Il serra plus fort l’épaule d’Antoine, fixa son regard dans le sien, l’air grave.

« Antoine, évacuez s’il vous plait, je vais la chercher. Je vous appelle plus tard quand tout sera fini. »

Un nouveau bruit sourd résonna plus loin dans la salle et Léandre frissonna.
Il leva la tête pour essayer de discerner une quelconque nouvelle anomalie dans le chaos ambiant mais une annonce retentit avant.

« A toutes les personnes présentes dans le palais des Congrés. L’androïde défectueux a été neutralisé. La situation est à présent sous contrôle.  Merci de continuer à évacuer les lieux dans le calme.  »

La salle s’immobilisa un instant, craintive encore puis quelques personnes se remirent en mouvement ou se relevèrent plus doucement, soulagées.
Léandre observa la scène quelques secondes puis pivota vers la personne qui depuis tout à l’heure, aidait l’Illusionniste à tenir debout.

« Monsieur, merci d’avoir pris mon ami en charge, je vais continuer à vous le confier car je vais y aller. J’ai une autre amie à aider.»

Il tourna la tête, lança un dernier « Je reviens. » puis les quitta et disparu derrière quelques personnes.

~~~oOo~~~

Léandre cherche la jeune femme dans la foule. Il est anxieux, s’attend à devoir prendre sur lui mais, quand il arrive à l’endroit de l’explosion, le décor qu’il découvre n’est pas celui auquel il s’attend. Devant ses yeux, ce n’est pas une scène avec quelques blessés, mais une scène de guerre et Mademoiselle Fox fait parti de la chair à canon.

Elle est allongée là, par terre, ensanglantée, le bras déchiqueté et tordu, tantôt à nu, tantôt brûlé.  A côté d’elle, Kimi, le petit androïde qu’il a rejeté il y a encore quelques minutes et qui maintenant, git, les jambes arrachées, le visage explosé. Plus loin encore, d’autres corps, de fer ou chair, inertes ou geignant.

Un haut le cœur le prend sous la vision et Léandre plaque sa main contre sa bouche, se penche, vomit entre ses doigts de ne pas pouvoir se retenir. La bile brûle sa gorge et vient souillé son haut l’instant d’avant impeccable.
Il reste immobile, tremblant, incapable de bouger et d’agir. Il est desemparé. On le bouscule néanmoins, le secoue pour le sortir de sa torpeur. Ce sont les secours. Ils sont arrivés. On lui dit qu’ils vont prendre le relais, qu’il doit évacuer au plus vite. Il regarde Neliya, hoche la tête mollement et un secouriste lui indique une issue de secours.

Il s’exécute et, hagard, les yeux embués, marche lentement  vers la sortie quand une main l’agrippe au bras et quémande son aide. C’est une jeune fille. Elle a du être piétiner par la foule en panique. Léandre la fixe de son regard éteint et fatigué, et l’aide à se relever, la supporte pour qu’elle puisse marcher sans mal, lui glisse un petit « ça va aller… » de misère.

Ils boitent tout les deux bien que leurs membres ne soient pas brisés. Ils chancellent, usés, comme des âmes explosées.

Il était de partir maintenant et de quitter ce cauchemar; de l'oublier.


résumé:
Le Plaisantin
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Le Plaisantin
Ven 25 Aoû - 11:49

Round 3 : Le final


Gifted Pimped, The Girl with all the gifts

Rien ne l’arréte.
Ni  les menaces, qu’elle ne semble pas entre, ni les balles qui ricochent contre sa carcasse, ni les filets qu’elle déchire.
Elle avance, trace, esquive à une vitesse inhumaine  et cet être insignifiant qu’il essaye de la suivre malgré les ordres de la sécurité est vite distancié.
Invincible, elle s’approche de la sortie, fait le vide autour d’elle, quand soudainement elle s’arrête.

Elle reste droite, parfaitement campée sur ses pieds et immobile quelques secondes, et chacun retient son souffle.
Personne ne comprend pourquoi elle fait cela.
On l’observe, ne la quitte pas des yeux et la police l’encercle, pointe ses pistolets vers elle.
Le périmètre est partiellement sécurisé et tension est palpable.
Le monde est silencieux quand l’impensable se produit : le corps de l’androïde inerte commence à trembler légèrement et l’homme (la femme ?) qui essayait de la suivre tout à l’heure perce le cercle des policiers. Ielle s’avance derrière l’androïde et sous une injection du corps de sécurité se stoppe. Peut-être est-ielle aussi surpris que la gynoide est immobile et tremble. Personne ne le sait.
La scène continue ainsi un instant quand Freyja, bascule en arrière, tombe dans les bras de l’humain aux longues tresses bleues.

De la carcasse de l’androïde, un filet de fumée s’échappe et on voit que le robot est à présent inanimé. Il est comme mort, lui qui était si prêt de la sortie. C’est de toute évidence un échec pour lui ou ceux qui le commandent. C’est une demie-réussite pour la police qui interpelle l’humain resté entre eux et Freyja.

« Les mains en l’air, vous êtes en état d’arrestation. »

Ça sonne comme dans un film et, du groupe, celui qui semble être le chef de police, parle dans un toki-walkie. On lui répond et il donne des ordres. Avec prudence, on s’approche de l’humain et de l’androïde, les arrête. Il y a un nouvel échange avec le toki’ puis une minute passe avant qu’une annonce ne résonne.

« A toutes les personnes présentes dans le palais des Congrés. L’androïde défectueux a été neutralisé. La situation est à présent sous contrôle. Merci de continuer à évacuer les lieux dans le calme ou d’attendre les secours arrivant.»

C’est fini à présent. Il n’y a plus qu’à attendre et compter les morts et les blessés.

Nelïya Fox
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Surnom : Nel / Lïya
Emploi/loisirs : Detective Privé
Portrait robot : .
A perdu son bras droit Suite à la catastrophe de la AH exposition
Porte une prothèse mécanique apparente
Panique lorsqu'il y a des bruits forts. ne supporte plus les pétards
Détective privé qui retrouve ce que vous avez perdu
Parle en #AE7B15
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Nelïya Fox
Mar 29 Aoû - 17:47
Convergence - 1 Avril 2047

L'inconscient l'avait absorbé comme la mer avala le marin imprudent. Plus rien ne lui parvenait : ni les cris de kimi, ni les appels de Léandre, ni les paroles rassurantes du haut parleur qui annonce que l'androïde a été neutralisé. Elle semble dormir. Elle devra profiter de ses rêves, car la réalité sera douloureuse. Les secouristes font leur possible. L’hôpital l'attend. Des heures de chirurgies pour la sauver, la retaper. Alors seulement, elle pourra se réveiller...


Résumé : Nel toujours inconsciente, est évacué avec d'autres blessés vers l’hôpital.
Invité
Anonymous
Mer 30 Aoû - 23:19
Shrrrrrr
Voler. Une drôle d'histoire. Je sens le vent sur mon visage. Tu sais, le même vent qui fait exploser les pissenlits. C'est joli, les pissenlits. Il y en a parfois au parc. Ploc Ploc.

Shrrrrrr
Mais je crois que je suis pas au parc. Mais il y a beaucoup de gens quand même. Mais je les vois à l'envers. Et de toutes les couleurs. C'est bizarre. Je crois que mon programme de reconnaissance faciale à un problème. Ploc Ploc. Ah, je suis allongé. Ça doit venir de là le problème. Mais ça devrait pas. J'essaie de me relever. Mais ça ne marche pas. On dirait que mes jambes ont un problème. Ploc Ploc.  Et il pleut toujours. Oh la la, Maman va pas être contente. Tiens d'ailleurs, elle est où maman ?

Shrrrrrr
Oh un Ange. Il est tout blanc. Lui aussi il vole. Il vole tout prêt de moi... Peut être qu'il vient me chercher ? Peut-être que je suis défectueux ? Maman elle dit que les Anges t'emmènent au Paradis...

Shrrrrrr
Mais ce n'est pas un Ange, ce n'est qu'un Monsieur en blouse blanche, comme à l'hôpital. Et sa blouse elle est plus si blanche que ça. Elle est aussi beaucoup rouge - ou orange ou jaune en fait, je sais pas trop ce que c'est comme couleur. Je ne vois pas très bien. Et tout est silencieux. Comme si tout le monde était parti. Comme s'il ne pleuvait plus. Comme si...

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Biup
Invité
Anonymous
Jeu 31 Aoû - 15:01
Puis d'un coup, tout s'arrêta. La fuyarde s'immobilisa à quelques pas à peine de la porte, de la sortie. Alex avait accumulé un gros retard à ce stade, mais l'arrêt soudain de la gynoïde lui permit de la rattraper. Enfin à portée pour la saisir, le corps trop pollué d'adrénaline pour remarquer l'étrangeté de la scène et la stupidité de son geste, Alex tendit un bras pour lui attraper l'épaule. Le geste fut cependant interrompu quand Freyja se mit à trembler. Là, seulement, Alex comprit que quelque chose n'allait pas. Son premier réflexe fut de se figer, un bras toujours tendu. Le second aurait été de reculer si la gynoïde ne lui était soudainement tombée dessus. Alex la rattrapa comme on rattraperait quelqu'un, un bras sous chaque épaule pour la soutenir et amortir sa chute avant de délicatement l'allonger au sol. La scène semblait irréelle à l'esprit trop humain, trop ordinaire, d'Alex. Et pour ne rien arranger, les cris des policiers déchirèrent le silence et se firent enfin remarquer.

Alex leva des yeux paniqués, découvrant seulement le mur humain qui l'encerclait, les visages agressifs et les armes pointées dans sa direction. L’hermaphrodite se redressa brusquement, les bras tendus vers le ciel et les mains grand ouverte – enfin, autant que possible pour la gauche dont les doigts refusaient de se déplier seuls. Si ce n'était pas la première rencontre d'Alex avec des policiers, ni même la première fois qu'ils étaient à ses trousses, jamais ils n'avaient été aussi nombreux, aussi proches, et aussi menaçants. Pas d’échappatoire possible cette fois, pas de raccourci ou de planque, juste la fin de la partie. Et Alex ne pouvait de toute façon pas fuir en sachant que cet androïde, cet Artilect peut-être, terrifiante autant que fascinante, était juste là, incapable de l'accompagner.

Une main se plaqua sur son épaule, forçant Alex à tomber à genoux. D'autres lui saisirent les bras, les coinçant dans son dos le temps de les menotter. D'autres encore lui prirent son sac et en examinèrent le contenu. Alex n'osa pas protester, la terreur paralysant ses pensées comme son corps. Et maintenant, qu'est-ce qui allait se passer ? On lui saisit le poignet, tirant pour qu'Alex se redresse et suive les officiers vers une voiture proche. Avant de se laisser emporter, Alex adressa un dernier regard au corps inerte, encore étalé au sol. Déjà des experts étendaient des cordons autour de la scène, prenaient des photos, traçaient au sol la silhouette de la gynoïde ou préparaient l'évacuation du corps. Puis la voiture démarra, le songe céda place à la réalité, et Alex se mura dans le mutisme, la peur faisant couler une larme au coin de son œil.

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